vendredi 21 octobre 2011

Découverte musicale : Ed Sheeran

Découverte musicale du moment, Ed Sheeran sort son premier album "+", oscillant entre folk et hip-hop.


Ce gamin d'à peine 20ans, découvert par Damien Rice à 11 ans, a commencé à enregistrer ses premiers EP à 14ans, et enchaine depuis les concerts au Royaume-Uni. A 18 ans, il part en tournée avec Just Jack, auquel il nous fait, entre autres, penser.
En 2010, il quitte sa maison de disque, pour des divergences d'opinions capillaires... à priori, être roux ne serait pas très vendeur selon eux...
Il leur prouve rapidement le contraire en se filmant et postant ses vidéos sur Youtube, faisant ainsi un gros buzz en se faisant remarquer, notamment par Sir Elton John himself !

Début 2011, Ed Sheeran signe chez Asylum / Atlantic Records. Il apparait le 26 avril chez Jools Holland, où il chante "The A-Team", qui entrera dans les charts britanniques en 3eme position. Le 2eme single, "You need me, i don't need you", pied de nez à son ancienne maison de disques, est plus hip-hop et précède la sortie de l'album "+". Le clip du 3ème single, "Lego House", voit apparaitre Rupert Grint (Ron dans la franchise Harry Potter), et on ne peut que noter la ressemblance physique entre les 2.


Allez, je vous laisse écouter les 3 singles pour vous faire une opinion.


Pour commencer, "The A-Team"




On poursuit avec "You need me, I don't need you"




Et enfin, on retrouve Rupert Grint dans "Lego House"


vendredi 7 octobre 2011

Un jalibreak pour l'IOS5 GM (Gold Master)

La nouvelle est tombée juste après la mise en ligne pour les développeurs de la version de l'iOS5 GM (correspond à la dernière mise à jour avant la version finale qui sort le 12 octobre), Musclenerd, et iH8sn0w ont aussi fait leurs mise à jour.







En effet, les 2 princes du jailbreak ont annoncé sur Twitter que les nouvelles versions de Sn0wbreeze 2.8b8 et Redsn0w 0.9.9b3 sont compatibles iOS5 GM.


Pour ceux qui ne pourraient pas attendre le 12... A vos iDevices.

jeudi 6 octobre 2011

Un Biopic en préparation pour Lady GaGa

Le network Lifetime prépare actuellement un film sur la formidable ascension de Lady GaGa. Ce film devrait suivre l'évolution de la chanteuse déjantée, de ses débuts difficiles à 16 ans jusqu'à "The Fame" en 2008, et la consécration.



Lady Gaga n'a pas toujours été ce caméléon musical et cette icone fashion. Qui est vraiment Stefani Germanotta ? D'où vient-elle ?

Cette acharnée de travail, dont le nom de scène vient de la chanson de Queen "Radio Ga Ga" a d'abord été brune. A du travailler dans des bars new-yorkais, comme gogo danseuse pour payer les factures pour pouvoir se consacrer à la musique. Et surtout a toujours cru en elle.

Lifetime a choisi de faire un film sur cet ovni musical, qui a réussi le tour de force d'être nommée "Femme la plus influente de l'année" par le Times magazine en 2010, après seulement 2 ans et 1 album.

Alors qui pour incarner Lady GaGa sur les écrans? Le casting est encore ouvert.
Et le résultat est attendu sur les écrans pour fin 2012.


En attendant, on se re regarde le clip de Bad Romance pour le plaisir...



mercredi 5 octobre 2011

La keynote a eu lieu et le nouvel iPhone est un...




...iPhone 4S!



Alors que tout le monde s'attendait a la révélation d'un iPhone 5 durant cette keynote du 4 Octobre sur le campus de la firme en forme de fruit, le petit dernier d'Apple n'est pas celui espérait de tous. En effet le nouveau né des iPhones a été estampillé "4S".



On a pu réentendre ce que l'on a déjà maintes fois entendu au cours des dernières conférences sur les nouveautés de l'iOS5 et d'iCloud pendant la majeure partie de celle-ci.

C'est
à 19h55 que Phil Shiller VP Marketing de la firme présente le nouveau smartphone.
Le design est exactement le même, c'est
à l'intérieur qu'est le changement :
  • Une rapidité doublée grâce au processeur d'Apple A5 (implanté dans l'iPad2)
  • Toujours grâce à l'A5, des graphismes x7
  • Un APN (Appareil Photo Numérique) de 8 Mega Pixels.
  • Des vidéos enregistrables en qualité HD 1080p.
  • iOS5 sera installé par défaut.
  • iCloud sera bien évidemment intégré.
  • Et un tout nouveau système d'assistant personnel vocal, code name : Siri.
La date de sortie est prévue pour le 14 Octobre avec pré-commande le 7 (donc vendredi) pour les plus impatients d'entre vous.

Autre date, celle de la sortie de l'iOS5 pour le 12 Octobre pour le reste de nous pauvres mortels qui n'auront pas les points ou l'argent ou l'envie de s'arracher le p'tit dernier avant d'en savoir plus sur le tant attendu mais toujours aussi mystérieux iPhone5...

Liens :

La keynote en direct live diféré d'hier. (et en anglais)
La présentation vidéo de l'iPhone 4S. (en anglais pour l'instant?)


Jason Statham dans Fast and Furious ?

La star du film d'action, Jason Statham ( Le Transporteur, Snatch...) serait en pourparlers, selon Totalfilm, avec Justin Lin, réalisateur des trois derniers Fast and Furious, pour rejoindre la saga.

Drôle ! Le nouveau Yakaho du film d'action américain continue d’enchaîner les projets. Après The Expendables 2, un possible Crank 3 ou encore des négociations pour poursuivre la saga décérébrée de Michael Bay, Transformers, Jason Statham discute d'une possible participation à la série Fast and Furious. De la testostérone à injecter à celle de Vin Diesel ou encore The Rock alias Dwayne Johnson.

Reboosté ce printemps grâce à la participation de The Rock, Justin Lin n'est hélas pas prêt de mettre la saga sur la voie de garage. Selon le site Totalfilm.com, le réalisateur des trois derniers opus reprendrait du service pour un épisode 6 voir 7 avec Jason Statham. «  Universal serait entré dans des discussions préliminaires avec Jason Statham pour explorer la possibilité que la star de l'action rejoigne un ou deux films de la franchise » rapporte Twitch Film.

Simple rumeur ou réelle proposition, cela engendre de nombreuses questions : que deviennent The Rock et Vin Diesel ? L'emploi du temps de Jason Statham n'est pas assez surbookée ? Et, qu'en est il des autres projets de Justin Lin tel que  The Terminator et Higlander ? Wait and see.


Mission Impossible 4 s'affiche, Tom Cruise s'envole

La nouvelle affiche de Mission Impossible : le protocole fantôme pour la version Imax a été dévoilée : et c'est raté !

Les aventures d'Ethan Hunt débarquent de nouveau au cinéma au mois de Décembre. Mission Impossible 4 : le protocole fantôme s'offre une nouvelle affiche... tartignole et hideuse. Hélas, aux oubliettes la mystérieuse et nébuleuse première affiche où l'ambiance de ce nouvel opus de Mission Impossible, produit par J.J Abrams, se résumait dans le visage sombre et énigmatique de Tom Cruise.

Exit donc le mystère. Place au kitch. On y retrouve Tom Cruise alias Ethan Hunt en pleine grimpette sur le plus haut building du monde, une tour de verre, avec des lunettes transparentes effet piscine. Affublée d'un gros « Mission Impossible : le protocole Fantôme » dans une police des plus douteuses. Certes, l'équipe de promo joue sur l'impression de profondeur propre à une sortie Imax ; mais la nouvelle affiche lève le voile sur un film bourrin. Qu'attendre donc de ce nouvel opus ? Reboot démoniaque ou éclipse totale ?

Cinéma : Nouvelle bande-annonce des Aventures de Tintin : le Secret de la Licorne

A deux semaines de la sortie française, Peter Jackson et Steven Spielberg nous livrent une nouvelle bande annonce du film événement Les Aventures de Tintin: le Secret de la Licorne.

Depuis la mise en ligne des premiers screens des Aventures de Tintin made in Spielberg/Jackson, l'impatience se meut en excitation. Œuvre inter-générationnelle, Tintin, le reporteur selon Hergé, a de quoi séduire les plus petits comme les plus grands. Amusant, divertissant, satirique ou encore sarcastique, Tintin possède de nombreux atouts.

Dans cette nouvelle bande annonce, Steven Spielberg dévoile de nombreuses images de scènes d'action, dont une à couper le souffle ( on n'en dira pas plus). Mais aussi, dévoile l'intrique des Aventures de Tintin : le Secret de la Licorne. On y découvre avec émerveillement la rencontre entre notre jeune héros et le Capitaine Haddock ainsi que la base de la découverte d'une énigme vieille de plusieurs siècles concernant le trésor du pirate Rackham le Rouge. Trève de bavardage, visionnez les dernières images du si prometteur « les Aventures de Tintin  : le Secret de la Licorne ».


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Nasser, attention décollage

Aux abords de la Dynamo, on a croisé Nico de Nasser, la grosse sensation électro-rock de l'année ! Chiens fous sur scène, attachants en backstage, ils ont les atouts et le talent pour la stratosphère.
Un canon au cran de sureté bien déclenché. Nasser flingue la musique avec des beats tonitruants, et une identité musicale forte. Un gros calibre chargé. On les imagine mystérieux, chien fou, bouleversants. On les découvre simples et sages, raisonnables et discrets. On s'étonne donc du grand écart entre leur musique et les personnages. Nasser est un animal musical. Visiblement à l'aise dans son temps. " Je suis très heureux d'être à Toulouse. J'ai toujours été attiré par cette ville entre Zebda et sa festivité, j'adore. En plus, j'y ai pas mal de potes" lâche avec enthousiasme Nico, assis sur le canapé des loges de la Dynamo. Un thé. Comme pour mieux calmer un rhume de saison. Les marseillais, qui "souffrent de l'étiquette rap de la ville", pensent une vrai musique électro-rock. Nico nous en parle  librement. En les écoutant, comme en les observant, on s'interroge.

Origine.
Nasser c'est un délire. "Une idée, un soir de beuverie". Faut dire que les trois garçon qui composent le groupe viennent de milieux différents. " Romain et moi, on était réalisateur de clip et de pub pour Partisan (Société de production notamment de Kim Chapiron) depuis des années. Sinon, on avait goût pour la musique. Romain a d'ailleurs commencé par composer des musiques de pub, des bandes originales." Puis, dans la lueur de leur salle de montage, apparaît Simon. Guitariste. Conservatoire et musicien accompli. Il fut pour le duo, devenu trio, le "facteur déclencheur".  Une gorgée de thé accompagnée d'un bruit de soulagement et Nico reprend : "A un moment on n'avait pas trop de taff, pour le délire on a décidé de faire danser les gens." Des amis aux pèlerins bercés par l'électro ou l'Indie Rock. Les origine de Nasser émergent donc de vases communiquants.

Les influences sont l'une des hypothèses de leur création. Découvrir un groupe, et, par son son, déclencher l'enthousiasme. Nico se réjouit d'évoquer les influences du groupe. Lui, étant petit, qui est tombé "en admiration devant l'album blanc des Beatles" ou encore "en ouvrant une pochette des Pink Floyd". Un retour sur son passé. Sa jeunesse. Sa madeleine de Proust. Comme extraire un produit chimique pour un futur parfum. " On a des influences diverses que ce soit hip-hop ou rock. On se tourne facilement vers les Pixies et Nirvana et leur recherche de sonorité." Le bonhomme est aussi de cette génération où les seventies battent le tempo d'une vie. " Les Pink Floyd des débuts aussi ou le Velvet Underground". Classique, et mythique. Leur musique n'est pourtant pas définie comme un pastiche sans saveur de cette période. Tout autre chose. Comme une digestion parfaite après un restaurant étoilé. " Concrètement, on ne souhaite pas reproduire la musique d'avant, mais elle nous a beaucoup touché." Cette période coule donc dans ses veines jusqu'à ses instruments: "J'ai même sur scène une Ludwig de 1968 (batterie)".

Nico à la batterie, Romain aux platines et Simon à la guitare. La création d'un morceau est forcement un moment privilégié dans la vie de Nasser. L'influence du guitariste, et sa formation les aide. "Simon pose la base du morceau puis viennent les arrangements, les idées, les mélodies, la ligne de chant... Quand on crée un morceau, on pense audiovisuel, étant donné notre passé de réal. Un morceau est une entité : une source, un visuel. Un pense album en quelques sortes : avec un début et une fin". Simon rejoint, le temps d'un passage éclair la rencontre. Sage, il intervient : " Une bonne chanson est un tube. un bon gimmick, c'est tout". Un sourire, il repart.

Comme en France, on est tous amateurs d'étiquettes. Nasser en possède plusieurs. Pas celles d'une supérette. Celles digne de Haute Couture. " Dans ce style de musique, on a pas non plus envie de recopier. Certes on a des influences rocks, mais aussi électro ou encore arrivant de la scène allemande." Il faut dire que les types ont grandi dans une période où la French touch carbure sur la scène planétaire. "Mr Oizo". Ou encore "Daft Punk". Pourtant quand on les écoute, on pense à du Guze, du LCD. Nico a sa vison du monde électro. On la partage. " On est pas de cette génération là, celles des Mr Oizo ou Daft Punk. On est la suivante, celle qui a compris qu'il y a un réel projet artistique derrière l'électro". Les marseillais se retrouvent dans leur musique surtout scéniquement. "Les DJ ont tiré toute leurs cartouches, le live est donc l'avenir", explique le batteur au regard sincère. Sur scène, Nasser électronise, dégoupille, sue. Une véritable performance live. " Revenir au live" semble pour Nico quelque chose de plus "attractif". Plus pur. Nasser donne tout. "Un cri de rage", évoque le marseillais. A la fin d'un set, les trois compères finissent "lessivés" "Dans nos lives, on entre dans la furie et dans la communication. Quelque chose comme ça. On joue nos morceaux à fond." Clairement pour lui, les lives doivent créer "une émulation". "Parfois, je demande au public de se bouger. Je n'aime pas la passivité quand on propose du son".

Après "de bonnes connexions", Nasser est prêt à conquérir l'Europe. "Sans se prendre la tête" ironise une nouvelle fois Nico. Pour l'instant, quelques EP sur internet. "On sort un album en mars avec une tournée qui va bien. Espérons-le, un nouveau passage à Toulouse". Promo faite. Son thé ne fume plus, il pense maintenant à la soirée de ce soir. Nous, on part. Mes interrogations sont désormais foutaises. Clairement, Nasser élabore le plan d'une bombe atomique auditive. Ils ne vont pas s'arrêter là. Et, tant mieux.

The Social Network : Oeuvre Stupéfiante

David Fincher signe une réalisation tendue et passionnante sur les thèmes du pouvoir et de l'amour dans un scénario impeccable sur le créateur de Facebook : c'est le viscéral "The Social Network", au cinéma aujourd'hui.

Génie cinématographique. Visionnaire hors du commun. Mise en scène toujours au cordeau. David Fincher (Seven, Fight Club, Alien 3, Zodiac...) possède toutes ces qualités. Bien plus que ses contemporains. Quand on lui propose un scénario sur Mark Zuckerberg, le fondateur de Facebook, le réalisateur américain sort le grand jeu. Loin de ses prétentions visuelles d'un Seven ou encore d'un Fight Club, David Fincher élague les métaphores pour se concentrer uniquement sur un aspect sombre du créateur le plus célèbre d'internet. "The social Network" excite la curiosité. Si pour certains, David Fincher perd un peu sa force obsessive, de sa persuasive contagion, ils n'ont pas su voir la maestria d'une réalisation tendue, oppressive et contagieuse. On n'en sort pas indemne. Notamment grâce au thème musical.
"The social Network" multiplie les études de cas. Ici, les personnages sont tous différents puis complémentaires. Jamais manichéen mais toujours humain. Peut - être les rôles les plus humanistes de Fincher : autant dans la déviance et la descente aux enfers que dans l'affrontement et le désespoir. "The Social Network" étudie les thèmes du pouvoir, de l'argent, de la jalousie, de l'amour et de la trahison. Se mêlant et se mélangeant pour un arôme stupéfiant.
David Fincher revient pour le film le plus grandiose de l'automne, voire de l'année (avec The Ghost Writer). Une grande fresque mystérieuse, narcissique sur l'idée de la réussite sans la chute et donc sans retour ni rédemption. Encore une fois, le cinéma américain étudie ses moments d'Histoire sans tarder et avec un recul nécessaire pour ne pas livrer une oeuvre jusqu'au boutiste. Un film stupéfiant pour des générations et des générations.